La croissance est exaltante. Nouveaux contrats, nouveaux marchés, plus de talents à bord.
Derrière chaque accélération se cache souvent un piège, non pas parce que vous êtes imprudent, mais parce que vous avancez vite.
Avant de signer ce prochain contrat ou de lancer cette nouvelle offre, posez-vous la question : sais-je vraiment où se trouve la véritable responsabilité dans cet accord ?
La plupart des risques ne semblent pas dangereux au premier abord. Le problème vient de ce qui n’est pas écrit : les hypothèses que les deux parties considèrent comme évidentes, mais qui ne sont pas protégées par les termes.
Ce partenariat pourrait-il restreindre vos futures options ?
Il est facile de conclure un accord enthousiasmant :
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Mais cela vous enfermera-t-il dans une exclusivité ?
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Limitera-t-il vos opportunités de marché ?
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Empêchera-t-il des financements ou une sortie stratégique plus tard ?
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Vos rôles et droits internes sont-ils toujours en phase avec la réalité actuelle de votre entreprise ?
Les entreprises évoluent, et si votre pacte d’actionnaires, votre structure de conseil ou la répartition des profits des dirigeants n’ont pas suivi, vous pourriez piloter avec des instruments obsolètes.
Gardez ces conseils en tête :
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Cartographiez les pires scénarios et vérifiez comment vos contrats et votre agilité y résistent… ou pas.
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Évaluez chaque nouveau contrat à l’aune de vos objectifs à 12–24 mois, pas seulement selon les besoins du moment.
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Passez en revue votre gouvernance et votre cadre de décision après chaque étape de croissance.
Il s’agit de marier la prévoyance stratégique avec la précision juridique.
Évitez d’être le fondateur qui finit par dire : « On aurait dû vérifier ça plus tôt. »
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