Chaque fusion ou acquisition commence par l’optimisme : croissance, synergie, expansion.
Mais une fois les coupes de champagne rangées, le travail réel commence.
Et beaucoup d’opérations, parfaites sur le papier, perdent leur valeur dans l’exécution.
En Suisse, où les transactions transfrontalières et les structures de holding complexes sont fréquentes, la réussite d’un deal dépend avant tout de l’alignement stratégique, juridique et humain.
Posez-vous les bonnes questions :
❓ Acquérez-vous une entreprise ou ses passifs cachés et risques fiscaux ?
❓ Avez-vous préparé l’intégration post-acquisition avec autant de soin que la négociation ?
❓ Vos accords d’actionnaires anticipent-ils les conflits futurs ou seulement l’harmonie actuelle ?
Trois leviers pour sécuriser durablement votre transaction :
✅ Allez au-delà de la due diligence : pratiquez la “cartographie des conséquences”.
La due diligence constate les faits. La cartographie des conséquences anticipe ce qu’ils impliquent sur 24 mois : culture, fiscalité, contrats, conformité.
✅ Négociez pour la flexibilité, pas pour la perfection.
Les clauses rigides rassurent sur le moment, mais se brisent lorsque le contexte change. Prévoyez des mécanismes adaptatifs pour la valorisation, les earn-outs et la gouvernance.
✅ Planifiez l’intégration avant la signature.
Les plus grandes pertes en M&A surviennent après la clôture. Définissez dès le départ qui pilote, qui décide, et comment les équipes fusionnent juridiquement et opérationnellement.
Trop d’entreprises échouent parce que ces garde-fous simples n’étaient pas en place.
Et réparer après coûte toujours bien plus cher que de prévenir.
📍Rappelez-vous : les meilleures opérations ne sont pas les plus grandes, mais celles qui restent cohérentes financièrement, juridiquement et stratégiquement longtemps après leur signature.
Parfois, le meilleur investissement dans une transaction, c’est la conversation avant de la conclure.
