La Suisse jouit d’une réputation de pays favorable aux entreprises. Mais en matière de TVA, de nombreuses sociétés sous-estiment la précision du système – et à quel point de petites erreurs peuvent rapidement avoir de grandes conséquences.

La TVA est extrêmement technique. Ce n’est pas qu’une affaire de comptabilité : c’est un levier juridique et stratégique qui, s’il est mal compris ou mal géré, peut exposer entreprises et particuliers à des risques financiers significatifs.

Quelques questions à se poser :

📍 Êtes-vous sûr que votre entreprise doit ou non s’enregistrer ? Peut-être avez-vous déjà dépassé le seuil sans le savoir.
📍 Appliquez-vous correctement la TVA sur les services transfrontaliers, les produits digitaux ou les contrats multi-juridictionnels ?
📍 Vos factures, déclarations et déductions sont-elles conformes aux exigences suisses ?

Nous voyons souvent des entreprises — notamment internationales — se concentrer sur les grandes questions stratégiques, tout en traitant la TVA comme une simple formalité opérationnelle.

Mais voici le vrai problème : la TVA est souvent le premier point que les autorités fiscales vérifient. Et contrairement à d’autres risques, elle est quantifiable, traçable, et difficile à corriger rétroactivement.

Quelques points concrets :

✅ Vous devez vous inscrire à la TVA suisse si votre chiffre d’affaires global dépasse CHF 100’000
✅ Vous ne pouvez récupérer la TVA que si les factures et la comptabilité respectent précisément les règles
✅ Des règles spécifiques s’appliquent à l’immobilier, à la santé, à l’éducation, aux services numériques et à la facturation intra-groupe

🔓 La TVA n’est pas une question d’optimisation fiscale. C’est une discipline de conformité, et elle en dit long sur la rigueur de votre infrastructure financière.