Les cadres LBA (Lutte contre le blanchiment d’argent, AML, Anti-Money Laundering) en Suisse et à l’international se resserrent :


🔍 les audits se multiplient
💸 les amendes tombent
🧩 et de nouveaux secteurs comme la crypto ou les conseillers juridiques sont désormais concernés.

Avant de penser « nous sommes déjà en règle », posez-vous ces questions :

❓ Sais-tu clairement si ton entreprise agit comme intermédiaire financier au sens de la LBA, notamment si tu proposes des services de transfert crypto, de conseil juridique ou de traitement de paiements ?

❓ Les processus de connaissance du client (KYC, know-your-customer) et de surveillance des transactions sont-ils assez solides pour détecter des schémas de structuration, des PPE ou des signaux faibles ?

❓ Votre équipe saurait-elle reconnaître et signaler une « suspicion fondée » selon le droit suisse et bloquer les fonds si nécessaire ?

Voici 3 axes d’amélioration ciblés à envisager :

Cartographier ton exposition LBA
Réévalue si l’activité déclenche des obligations LBA : échange de cryptomonnaies, due diligence juridique, facilitation de paiements.

Renforcer tes procédures KYC & de surveillance
Applique une vigilance accrue : surveillance en temps réel, filtrage PPE/sanctions, vérifications renforcées si tu traites des flux ou secteurs à risque élevé.

Mettre en place un protocole de signalement et de blocage
Forme ton équipe à reconnaître les situations à risque, à préserver la confidentialité et à déclencher les blocages obligatoires même en l’absence de directives formelles. La clé : formation & vigilance opérationnelle.

📍La LBA n’est pas qu’une contrainte réglementaire : c’est un pare-feu réputationnel.
Être prêt en amont, ce n’est pas seulement plus sûr, c’est plus intelligent.