Pour les familles fortunées en Suisse, investir dans des actifs américains,  immobilier, fonds ou startups, peut sembler une évidence. Les opportunités existent bel et bien. Mais les risques aussi.

Les États-Unis font partie des rares pays qui imposent lourdement les non-résidents, aussi bien sur les revenus qu’au décès. Beaucoup d’investisseurs suisses découvrent trop tard que leurs rendements, ou même leurs héritiers, sont exposés à des règles auxquelles ils n’avaient jamais pensé.

Réfléchissez à ceci :

❓ Avez-vous vérifié si vos investissements américains déclenchent une exposition aux droits de succession ?

❓ Vos structures actuelles sont-elles réellement éligibles au traité fiscal Suisse–États-Unis, ou risquent-elles une double imposition sur dividendes et plus-values ?

❓ Vos héritiers sauraient-ils naviguer dans les procédures successorales américaines tout en étant domiciliés en Suisse ?

Voici 3 étapes essentielles à considérer avant que l’exposition ne devienne érosion :

Revoir les structures de détention.
La détention directe de biens immobiliers ou d’actions américaines est souvent la pire option pour les familles non américaines. Utiliser des véhicules sociétaires ou fiduciaires peut réduire l’exposition aux droits de succession et simplifier la transmission.

Vérifier soigneusement l’éligibilité au traité.
Le traité fiscal États-Unis – Suisse offre une protection, mais uniquement si la structure y est conforme. De nombreuses « solutions rapides » échouent à l’examen.

Anticiper la succession dès le départ.
L’impôt successoral américain s’applique même aux non-résidents. Coordonner testaments, contrats matrimoniaux et structures de détention évite de mauvaises surprises aux héritiers suisses.

📍 Le fardeau fiscal transatlantique ne concerne pas les pertes de marché, mais les pertes dues à la structure.

Et parfois, protéger son capital relève moins du lieu où l’on investit que de la manière dont on le fait.